Notre histoire

Une aventure humaine en montagne

En 1903, Nicolas Magnin, boulanger, et son épouse Cécile Allysand-Ferrier, habitant Poingt-Ravier, fondent dans une ferme appartenant à la famille, au centre du village de « Place », en face de l’entrée principale de l’église, une Boulangerie et son annexe, un « Café – Auberge Pension », avec trois chambres.

Ce fonds de commerce est exploité par Nicolas, pour la boulangerie et le café, et par Céline pour l’auberge, jusqu’en 1911, date du décès de Nicolas. Dès lors, l’exploitation de la Boulangerie par la famille n’est plus possible.

Un jeune couple de Valloirins, Vincent Falcoz, des Verneys et de son épouse Philomène Rol, de la Rivine, originaire du Tiers-Dessus, assure la continuité de la boulangerie jusqu’à leur retraite.

Le « café – marchand de vins – pension >> est tenu par Adrien Cyrille, le fils de Nicolas et Céline, et son épouse Marie-Elise Michel. Ce lieu sert aux Valloirins pour s’approvisionner en boissons lors d’un passage en Place.

César Grange, Casimir, Michel, Augustin Savoye et Mr Degruel

En 1937, l’auberge rurale est transformée en « café-restaurant », avec quatre chambres, pour accueillir les premiers touristes qui viennent en fin de semaine gouter aux joies de la peau de phoque, car à cette époque, la seule remontée mécanique existante de Valloire est le téléski de l’Épinette. construit par Gabriel Juillard au-dessus du village des Choseaux-Ville.

En 1945, Adrien est atteint par la maladie et décède l’année suivante. Son épouse, Marie-Elise, continue l’activité, aidée par un voisin, César Grange, en attendant qu’un des enfants puisse prendre sa succession, une fois ses études terminées.

En 1953, Pierre Cyrille, l’ainé des enfants, plus communément appelé Pierrot du Centre, secondé par sa mère et par son épouse Simone, s’attèle à la tâche, dans le contexte difficile du développement de la station.

En 1957, un terrible incendie détruit complètement l’auberge.

Ce grave incident permet de refaire un véritable établissement avec une capacité de 37 chambres. L’hôtel et la boulangerie sont reconstruits selon les plans de l’architecte, dans un style en vogue dans les années 60. Une toiture plate remplaçant le toit à deux pans de l’ancienne ferme, (tel que vous pouvez encore la voir aujourd’hui, seules les couleurs initiales ont été remplacées par une lasure ton bois).

Façade de l'hôtel du Centre en 1981

Dans cet aménagement, la boulangerie initialement située à proximité de l’hôtel « la Valloirette », aujourd’hui résidence « le Chalet », est déplacée du côté du & Touring ».

Elle fonctionne jusqu’en 1965, date du décès de Vincent Falcoz, avant de laisser la place à l’agrandissement du bar, en remplacement du commerce, et à l’agrandissement de la cuisine, en lieu et place du four à pain

Pierrot dirige l’établissement jusqu’à sa retraite en 1987. Il assure également, pendant cette période, les charges d’adjoint dans les municipalités d’Emile Grange et de Cyrille Rol qui réalisent les infrastructures nécessaires à la station en plein développement.

L'hôtel du Centre dans les années 2000

Sa fille Muriel et son mari Raoul Serafini reprennent le flambeau d’un des plus anciens hôtels de la station village et continuent à le faire vivre grâce à une amélioration de la qualité de l’hébergement passant de 37 chambres à 23 chambres avec sanitaires et tous le confort moderne.

Aujourd’hui ce sont Emilie et Anthony Serafini les enfants de Muriel et Raoul et la compagne d’Anthony, Axelle, qui reprennent progressivement l’affaire.

Munies d’une motivation débordante pour continuer à faire vivre Le Centre comme il se doit et ainsi poursuivre cette belle histoire.

 

A bientôt.